Maurice Duhamel, un homme d’exception
Maurice Duhamel est né en 1910 et est décédé le 17 janvier 1999 à l’âge de 88 ans. Il s’est marié en 1931 avec Liliane Gaudet et ils eurent cinq enfants. C’est en 1938 qu’ils viennent s’installer à Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson. Monsieur Duhamel a pratiqué plusieurs métiers au sein de l’équipe canadienne des Compagnies du Baron Louis Empain. En 1937, M. Duhamel est engagé par la Compagie Immobilière de Sainte-Marguerite. C’est sous la Compagnie Auxibel qu’il devint en 1938 responsable de l’intendance des bâtiments et des chalets du Domaine d’Estérel. Lors des travaux de construction du “Sporting Club” il était le chef du chantier. De 1944 à 1953 il siège comme secrétaire, au comité d’administration de la Société Coopérative de Consommation du Lac Masson. Il a été un des membres fondateurs. Suite à la vente du Domaine, il devint secrétaire de la Municipalité de Sainte-Marguetite-du-Lac-Masson et ce pour de nombreuses années. En plus de ses responsabilités, la Municipalité en 1960 le reconduit au poste d’évaluateur pour la confection du grand rôle d’évaluation de la Corporation de la Paroisse de Sainte-Marguerite. Il fut nommé président d’élection pour les élections municipales de 1960.
Durant plus de 60 ans M. Duhamel a ramassé, collectionné, sélectionné des tas d’articles de journaux et revues, des photos, des documents qui touchaient son travail. Cet homme fut apprécié pour sa débrouillardise, son sens du travail bien fait, son honnêteté, son esprit méticuleux, sa discrétion, il était “un homme de coulisse”. On lui confiait toutes sortes de tâches, parfois des dossiers que ses supérieurs n’arrivaient pas à produire. Il se débrouillait et produisait, avec ingéniosité et rigueur, son travail en respectant les délais. Qu’il s’agisse d’un plan promotionnel destiné aux agences de voyages de New-York ou de retrouver les skis de fond de Georges Simenon, tous pouvaient compter sur lui.
Ses enfants estimaient qu’il avait tous les talents (sauf le sens de l’orientation et la notion du temps). Il dessinait, peignait, bricolait des tas d’objets avec un sens artistique indéniable. Il fut membre de la Société d’histoire de Sainte-Marguerite qui le considérait comme un pilier et aussi comme “la mémoire vivante de Sainte-Marguerite”.
Source: Société d’histoire de Sainte-Marguerite du Lac Masson et D’Estérel